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Le Beaujolais, un bol d’air hors du temps

L’avantage d’une famille quelque peu dispersée, c’est qu’on en arrive à découvrir des endroits vraiment très jolis. Le week-end dernier, avec le mari, nous avons rendu visite à un oncle qui vit dans le joli petit village de Juliénas, dans le Beaujolais.

fernand-serpol3(Crédits photos : Fernand Serpol)

Si vous aimez un peu le vin, vous connaitrez peut-être ce nom, car Juliénas, c’est aussi le nom d’une A.O.C. de vins rouges. Et c’est quelque chose qu’on ne peut pas vraiment oublier une fois dans le village. Déjà du fait qu’on est littéralement cernés par la vigne et ensuite par la présence, un peu partout, de caves et vente directes à la propriété. J’en ai dénombré 5 rien qu’en parcourant une rue. Et pourtant, le village est plutôt petit, même pas 1000 habitants !

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Perdu entre Lyon et Mâcon, les petits villages du beaujolais sont de jolies perles à découvrir. Il fait encore un peu froid mais je peux imaginer de jolies balades en vélo entre les vignes. Et perché sur son coteau, avec Saint Amour (autre appellation vinicole) en arrière-plan, Juliénas est un écrin de calme et d’air pur qui peut facilement permettre aux lyonnais de s’évader de la ville.

Pour cette fois, nous n’étions venus que pour assister la famille lors du vide-grenier du village et c’est en allant, simplement, chercher du pain pour les sandwiches du midi que je suis tombée en arrêt devant la jolie église et l’architecture de tous les bâtiments qui l’entourent.

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La plupart des bâtiments du centre du village sont en jolie pierre de pays, et tout est très bien entretenu, mais ce qui m’a le plus frappé, ce sont les gens. Je suis une fille de la campagne, pas celle de la vigne, plus celle des céréales et des bêtes, mais la campagne est un peu toujours la même, et les gens, quel que soit le nom de leur village, y sont toujours terriblement natures et abordables. Ici, même si le village est peu peuplé, on trouve quand même une boulangerie, un coiffeur et un tabac. En attendant son tour à la boulangerie, on échange, on parle du temps et de ce qu’il se passe dans le village. Je ne connais personne d’autre que notre oncle à Juliénas et pourtant, j’ai passé 5 minutes à la boulangerie à expliquer au client précédent de ne pas bouger sa voiture s’il voulait aller au vide grenier sous peine de se retrouver bloqué, à échanger avec la boulangère sur le métier de nos boulangers de maris et le fait que c’était une bonne journée commerçante pour elle.

C’est ce que j’aime dans les voyages, les gens. Ceux que l’on voit, ceux à qui on parle, ceux qui nous accueillent ou nous guident. Les gens sont ce qui fait de nos visites des aventures et c’est les découvrir qui me donne envie de continuer à voyager.

Je ne saurais vous parler de l’hébergement ou de la restauration à Juliénas, si ce n’est que le pain y est parfait et que c’est extrêmement calme la nuit, mis à part la cloche de l’église qui vous réveillera probablement à 7h30, sonnant à la volée pour les vêpres, à l’ancienne. C’est l’inconvénient d’une journée vide-grenier et de dormir dans la famille, on ne visite pas vraiment. Mais je sais que lors de notre prochain week-end en famille, nous irons faire un tour du coté du château du village et pourquoi pas, visiter quelques caves !

Et franchement, qui pourrait résister à une telle étendue de verdure ?

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